Trinité

9 juin 2017

Moïse se leva de bon matin, et il gravit la montagne du Sinaï comme le Seigneur le lui avait ordonné. Il emportait les deux tables de pierre.
Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse. Il proclama son nom qui est : LE SEIGNEUR.
Il passa devant Moïse et proclama :
«  LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité.  »
Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
Ex 34

Nous avons en mémoire que “Dieu n’était pas dans le tremblement de terre”, ni “dans la tempête” mais plutôt dans le souffle d’une brise légère. Mais aujourd’hui, on nous dit que “Le Seigneur descendit dans la nuée et vint se placer là, auprès de Moïse.”

Alors, qui croire  ? Moïse ou Elie  ?
Car en effet, le 1er livre des Rois (chap. 19) nous dit une chose à propos d’Elie et l’Exode que nous lisons aujourd’hui nous dit le contraire au sujet de Moïse  !

D’autant plus que nous avons lu dimanche dernier le récit de la Pentecôte qui nous disait : “Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.”
Donc l’Esprit Saint était lui aussi dans le vent violent et le feu …

 

Les textes d’aujourd’hui nous invitent à faire une rencontre personnelle avec Dieu. Nous ne pouvons pas réduire la manière dont Dieu se rend présent à nous à une seule image. Sa présence est tellement riche que, de temps en temps nous expérimentons sa puissance, sa grandeur qui nous bouscule comme un ouragan ou rend notre coeur “tout brûlant” comme les disciples d’Emmaüs. Parfois, lors d’une journée de désert par exemple, nous ressentons cette présence comme une brise du soir qui rafraîchit, comme une tendresse bienfaisante.