5e Dimanche de Carême

17 mars 2017

En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : «  Seigneur, celui que tu aimes est malade.  » En apprenant cela, Jésus dit : «  Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié.  »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare
. Jn 11

Mais que fait Jésus  ? Cela fait longtemps que je lui ai fait dire que son ami Lazare est malade, au point que, ma sœur et moi, nous sommes folles d’inquiétude. Encore un jour qui passe, et l’inéluctable s’est produit : Lazare est au tombeau sans que Jésus se soit manifesté. Mais où est-il  ? Je suis plongée dans la nuit noire  ; qui viendra rouler la porte qui obscurcit mon cœur  ?
Mais voilà qu’on m’annonce qu’Il est là  ! Je bondis et vais à sa rencontre, je lui dis toute la tristesse de mon cœur, combien il aurait pu faire quelque chose, lui qui nous aime tant.
Il me parle, j’essaie de me rassurer en lui parlant à mon tour. Je lui dis que j’espère … pour plus tard, à la fin des temps. Mais lui a des paroles étonnantes : c’est tout de suite qu’il veut revoir Lazare. Pouah  ! L’odeur  !
Je n’ai pas tout compris sur le coup, quand Lazare est sorti. Bien sûr, j’ai cru que mon ami est vraiment le Sauveur, mais c’est plus tard qu’en lisant Jean (chap. 12, v. 9), j’ai compris une chose : à cause de ce qui s’est passé aujourd’hui, les chefs des prêtres ont décidé sa mort, donc, en redonnant vie à mon frère, Jésus a volontairement pris sa place dans le tombeau.

La sœur de Lazare

Je prie avec le Psaume 54

Mon Dieu, écoute ma prière, n’écarte pas ma demande.
Exauce-moi, je t’en prie, réponds-moi  ; inquiet, je me plains.
Mon cœur se tord en moi, la peur de la mort tombe sur moi  ;
crainte et tremblement me pénètrent, un frisson me saisit.
Alors, j’ai dit : «  Qui me donnera des ailes de colombe  ?
Je volerais en lieu sûr  ; loin, très loin, je m’enfuirais pour chercher asile au désert.  »
J’ai hâte d’avoir un abri contre ce grand vent de tempête  !

Pour moi, je crie vers Dieu  ; le Seigneur me sauvera.
Le soir et le matin et à midi, je me plains, je suis inquiet.
Et Dieu a entendu ma voix, il m’apporte la paix.