Rameaux : L’entrée messianique à Jérusalem

20 mars 2017

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : «  Allez au village qui est en face de vous  ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin’. Et aussitôt on les laissera partir.  »
Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.

Mt 21.

Je ne suis qu’un âne, mais je m’y connais en hommes et je peux vous dire que celui qui me monte actuellement n’est pas comme les autres. Je le sens à peine, c’est un régal de le porter. Il me rappelle celui dont m’a parlé ma mère, et avant elle la mère de ma mère, etc... - les ânes ont la mémoire longue - : le roi David que mon glorieux ancêtre avait porté.

Mais ces gens qui l’acclament  ? Nous en parlions hier soir à l’étable : ce Jésus aurait ressuscité Lazare. Alors, bien sûr, ça fait le buzz comme disent les ânons. Mais je m’en méfie un peu : je suis bien placé pour savoir qu’un jour on te flatte à l’encolure, et cinq minutes après tu te reçois des coups simplement parce qu’un brin d’herbe est passé sous ton nez et que tu as voulu l’attraper. Les hommes veulent vraiment qu’on obéisse à toutes leurs volontés.

Moi, au fond, ce que je me rappellerai de ce Jésus, c’est qu’il est doux, et que ce fardeau est léger à porter.

L’âne de Bethphagé

Je prie avec le Psaume 102

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être  !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits  !
Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie  ;
il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse  ;
il comble de biens tes vieux jours : tu renouvelles, comme l’aigle, ta jeunesse.
Le Seigneur fait œuvre de justice, il défend le droit des opprimés.
Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour  ;
Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint  ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés  ;
comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint  !
Bénis le Seigneur, ô mon âme.