Psaume 41
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?
Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.
L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.
Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.
Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »
Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !