Soif de Dieu

16 novembre 2016

Psaume 41

Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant  ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu  ?
Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : «  Où est-il ton Dieu  ?  »
Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails  ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.

Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi  ?
Espère en Dieu  ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu  !

Si mon âme se désole, je me souviens de toi, depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.
L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes, la masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.
Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour  ; et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.
Je dirai à Dieu, mon rocher : «  Pourquoi m’oublies-tu  ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi  ?  »
Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os, moi qui chaque jour entends dire : «  Où est-il ton Dieu  ?  »

Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi  ? Espère en Dieu  ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu  !