Psaume 76
Vers Dieu, je crie mon appel ! Je crie vers Dieu : qu’il m’entende !
Au jour de la détresse, je cherche le Seigneur ;
la nuit, je tends les mains sans relâche, mon âme refuse le réconfort.
Je me souviens de Dieu, je me plains ; je médite et mon esprit défaille.
Tu refuses à mes yeux le sommeil ; je me trouble, incapable de parler.
Je pense aux jours d’autrefois, aux années de jadis ;
la nuit, je me souviens de mon chant, je médite en mon cœur, et mon esprit s’interroge.
Le Seigneur ne fera-t-il que rejeter, ne sera-t-il jamais plus favorable ?
Son amour a-t-il donc disparu ? S’est-elle éteinte, d’âge en âge, la parole ?
Dieu oublierait-il d’avoir pitié, dans sa colère a-t-il fermé ses entrailles ?
J’ai dit : « Une chose me fait mal, la droite du Très-Haut a changé. »
Je me souviens des exploits du Seigneur, je rappelle ta merveille de jadis ;
je me redis tous tes hauts faits, sur tes exploits je médite.
Dieu, la sainteté est ton chemin ! Quel Dieu est grand comme Dieu ?